Oh non, c’est le printemps ! Même quasiment l’été. Le soleil qui appelle. Les jambes sans collant qui donnent l’impression de voler. L’impossibilité morale de rester enfermée une journée entière par une douceur pareille. Le bleu du ciel qui nargue, les gabians qui ricanent. La mer qui brille de promesses.

C’est la période où les promenades sont des rites de remerciement à la vie et à la nature. Y résister serait une hérésie.

C’est la période où on a de très fortes envies de claquer tout son fric, voire celui qu’on n’a pas, dans un cabanon, un pointu ou un quelconque bateau, ou bien pourquoi pas un voyage en Grèce ? C’est donc la période des rêveries (et des rendez-vous à la banque).

C’est la période où on aimerait rester longtemps dehors le soir, dans l’idéal à une terrasse en train de siroter un apéritif coca avec de bons amis.

Bref, c’est la période où je dois me ligoter à mon bureau pour pouvoir mener à bien mon travail d’écriture. Labeur, ascétisme, joie à trouver dans d’autres lieux qu’au-dehors…

On ne parle pas assez de la distribution de joie très complexe de l’écrivain qui vit dans le sud (plaignez-le).

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(Balade d’hier)

 

PS : non, ne me lynchez pas !

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