Vos petits mots…

Ils sont de plus en plus nombreux, mes chères lectrices et chers lecteurs, depuis la parution de la trilogie du Grand Saut, chez Nathan. Et je suis constamment ébahie par votre gentillesse, votre générosité, votre bienveillance. Après tout, rien ne vous oblige à me faire savoir combien vous avez aimé mes livres ! Mais vous me le dites, et en privé, ce qui prouve à quel point c’est gratuit. Et avec des mots très émouvants, pour exprimer votre propre émotion. MERCI.

Ce qui me pousse à écrire ce petit mot, au risque de passer pour une horrible prétentieuse-qui-met-en-avant-son-petit-succès (très relatif, je vous rassure, puisque je ne suis pas en tête des ventes en ce moment), c’est Allan, qui m’a écrit une lettre manuscrite comme on n’en fait plus, oui oui en papier, et le geste de mettre sous enveloppe, trouver l’adresse de la maison d’édition, poster, m’a encore plus touchée qu’à l’ordinaire, lorsque je reçois des mails. Merci pour tes mots si gentils, Allan ! J’avais déjà pu constater ta passion de la lecture lorsque je t’avais rencontré, mais là, tu la confirmes de façon très éloquente.

Et ce matin, c’est Becky, via Instagram, qui me confie que mes livres l’accompagnent depuis qu’elle est petite : ça a commencé par Confidences entre filles, puis la série Mona, puis #Bleue, et maintenant Le Grand Saut ! C’est vraiment très touchant pour une écrivaine de lire une telle chose, d’imaginer mes livres entre les mains d’une petite fille qui grandit, grandit, et devient jeune fille. Cela me renvoie à une forme de responsabilité, très grande, immense, phénoménale.

Et chaque semaine c’est un ou deux messages au moins que je reçois ainsi. Bien sûr, si c’est envoyé en privé c’est que ces mots contiennent des confidences non partageables, et que je reçois avec humilité. Merci pour votre confiance.

Voilà, je commence ma journée d’écriture portée par vos jolis mots, votre passion, vos coeurs qui battent, et je me dis qu’écrire pour la jeunesse, décidément, est ce qu’il y a certainement de plus valorisant dans le monde de l’édition. De plus en plus je me fiche bien du mépris d’une certaine élite ou de celles et ceux qui se croient l’élite – il ne m’énerve que parce qu’en souterrain c’est un mépris de la jeunesse qui s’exprime, mais pour moi-même je m’en fiche -, puisque vous êtes là, mes jeunes lecteurs et mes jeunes lectrices, et que tout ça c’est pour vous, rien que pour vous 😊.

Allez hop, au boulot !

Photo d’un jeune garçon qui ne peut pas s’empêcher de plonger dans le roman qu’il vient d’acheter au Salon du livre francophone de Beyrouth, en plein pique-nique, vendredi dernier.


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