Pendant mon petit périple en Ardèche dont je reviens à peine, j’ai dévoré *Ce que je sais de Vera Candida* de Véronique Ovaldé (il était temps, je dois le rendre demain à la bibli !).

C’est prenant, foisonnant d’images, de vitalité et d’émotions… Même si le pays est imaginaire, j’étais transportée dans un ailleurs tropical très réel pendant que je suivais Rose puis Violette et Véra et Billythekid. Censément réaliste, le récit regorge d’ambiances fantastiques où les personnages, comme des ogres ou des fantômes, laissent tomber des phrases mystérieuses qui se révèlent pleines de sens. Véra Candida est un personnage fort et farouche, qui cherche à se dégager d’une sorte de malédiction répétitive, pour, à force de ruptures et de longues résiliences, peut-être enfin connaître le bonheur, l’amour, et l’assurance d’avoir sauvé les filles de sa descendance. Mais tout semble avoir un prix très lourd dans ce destin.

On a ce plaisir d’être transportée dans un presque-conte, où on reconnait ses propres révoltes, ses propres combats, ses propres peurs. Ce fut un grand plaisir de lecture. Une très belle narration qui m’a rendue admirative…

(Merci à mon amie Anne-Caro de m’avoir parlé de Véronique Ovaldé et donné envie de la lire !)

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