Les documentaires de Bruno Monsaingeon que j’ai vus m’ont énormément plu, et j’ai très envie de voir ceux que je n’ai pas vus. Ai jusqu’à présent visionné celui sur Gould, celui sur David Fray, et il y a peu j’ai parlé avec quelqu’un, un illustrateur qui était tout aussi enthousiaste, de celui sur Piotr Anderszewski, dont le très beau titre est Le voyageur intranquille. C’est toujours agréable de rencontrer quelqu’un qui a aimé la même chose que soi. Le voyageur intranquille, c’est un train-movie très, très beau. Ce qui est absolument fou, c’est que le piano voyage aussi en train ! Bien entendu, comme toujours, de larges extraits de musique superbe, joués superbement, portent toute l’âme du film. On peut louer ce documentaire ici.

En voici un extrait, où Piotr Anderszewski dit cela :

Aimer, c’est aimer les faiblesses. Je suis touché par les faiblesses. Chez Brahms, il y a peu de faiblesses. En fait, c’est un compositeur parfait. C’est ce volontarisme d’être parfait qui me dérange chez lui. Et peut-être, j’y ai ai beaucoup réfléchi, ce qui me dérange dans ça… c’est que je pense y ressembler moi-même.

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